OBJECTIF PEDAGOGIQUE : acquisition et perfectionnement des connaissances en techniques de posture dans l’accompagnement en séance.
Public : étudiants en kinésiologie
Prérequis : 100h minimum de formations environ. Avoir suivi au minimum le cursus de Santé par le Toucher (TFH 1 à 4 et métaphores) ou/et TIOC (1 à 4).
Durée : 4 jours (28h)
PROGRAMME :
Dans la relation d’accompagnement, la recherche de la « bonne distance » ou juste distance est sans doute à trouver dans une certaine posture professionnelle plutôt que dans une distance professionnelle. La notion de posture professionnelle définit une attitude, une manière d’être dans l’échange : Accueillir l’autre avec son histoire est avant tout le reconnaître dans son unicité, accepter d’être déboussolé dans la rencontre avec lui pour mieux l’accompagner vers ses solutions.
Il est donc difficile d’être capable d’avoir constamment la posture la plus adaptée. La notion de juste distance intervient dans cette problématique. Elle reste subjective car chacun peut développer une proximité différente avec la personne qu’elle a en face d’elle en rapport avec sa propre personnalité et sa manière d’être. Quelle est finalement la juste proximité à avoir et quelles en sont les limites ?
Journée avec Gérard Ostermann
Le positionnement permet de se situer spatialement vis-à-vis des autres. C’est selon Maela Paul «un processus de construction qui permet de se positionner mais aussi d’être positionné dans un environnement défini» (Paul, 2004). Le terme de posture vient compléter celui du positionnement et désigne «une manière d’être en relation à autrui dans un espace et à un moment donné. C’est une attitude de corps et d’esprit. Cela permet de dire qu’il n’existe donc pas une posture précise mais qu’il y a un changement d’attitude physique et/ou psychique.
Carl Rogers définit la relation d’aide comme une relation dans laquelle “l’un au moins des deux protagonistes cherche à favoriser chez l’autre la croissance, le développement, la maturité, un meilleur fonctionnement et une plus grande capacité d’affronter la vie.”
La relation d’aide s’inscrit dans un cadre organisationnel, contextuel et temporel et n’est donc pas une discussion, une interrogation ni une confession.
Cela demande écoute et observation, elle permet le langage paradoxal et ouvre l’écoute de l’Explicite et l’Implicite. Le travail de tout accompagnant est un investissement personnel et évolutif selon son expérience. Il se base sur un plan émotif pour la pratique de séance envers la personne accompagnée. La relation est un équilibre fragile, qui dépend des deux acteurs et de leurs émotivités. La juste distance est variable selon chacun, elle n’a pas de définition propre. C’est la relation à l’autre qui fait la grandeur et la difficulté de la profession d’accompagnant. Pour pouvoir accompagner au mieux une personne, les valeurs du professionnel dans sa prise en charge doivent être indispensables.
Alors quelle est la « meilleure » ou « juste » posture ?
- Disponibilité
- Respect :
1. Reconnaître la personne en tant que personne
2. (Re)donner son identité
3. Reconnaître son égalité sur le plan humain avec l’accompagnant – l’écoute – l’empathie – le maintien de sa dignité.
- L’humilité – l’absence de jugement
Quelles attitudes pour le professionnel ?
Journée avec Carole Faille - Au-delà de la technique
Au-delà de la spécificité du kinésiologue et de son panel d’outils, toute une dynamique de vie est à intégrer afin de réaliser le pont entre une précédente carrière et une nouvelle approche, liée à l'être et à un accompagnement global s’inscrivant dans un espace plus large.
- Où se situe la responsabilité du kinésiologue ?
- Qu'est-ce qu'un « client » ?
- Objectifs conscient & inconscient d'une séance
- Appréhension d'une séance : éléments-outils visibles & invisibles...
- Outils de « préparation » & d'accompagnement
- Principe de déstabilisation
- Hygiène de vie
- Interpellation des multiples possibles et recentrage
Journée avec Pakoune - Travail sur la voix
Découvrir ou redécouvrir l’instrument parfait qu’est notre voix et comment l’utiliser au mieux dans nos besoins quotidiens et professionnels.
Mieux connaître ces sons qui forment notre langage et accepter sa voix dans toutes ses possibilités d’expressions, nous aide véritablement à exprimer ce qui est important malgré certaines difficultés rencontrées, comme parfois la voix qui tremble (trac) , un débit un peu trop rapide (Essoufflement) ou une voix mal placée….
Pakoune propose de poser un éclairage salvateur sur ces précieux mécanismes et de livrer quelques « secrets » qui permettent ainsi de mieux communiquer et de rendre plus aisée la « gestion » des émotions qui impactent notre voix et les situations rencontrées en milieu professionnel.
Journée avec Laurence Bastide - Pratiques et réflexions
Cette formation accès sur la pratique fait partie du tronc commun obligatoire.
Enseignants : Gérard Ostermann, Pakoune, Carole Faille et Laurence Bastide.